Raymond Poulidor, l’incarnation du cyclisme Français !

Publié le : 15 décembre 20213 mins de lecture

Interpellé par ses fans avec le surnom « Poupou », Raymond Poudilor est l’illustre « éternel second » de l’histoire sportive de la France. Si les générations ascendantes se rappellent encore ce personnage d’exception, les nouvelles générations devraient en apprendre de lui.

Raymond Poudilor, d’une détermination de fer

Ayant vu le jour à Masbaraud-Mérignat dans le département de la Creuse, Raymond Poudilor arrive au bout de sa route avec une réputation méritée. En effet, ce coureur-cycliste de la France a gravi les échelons sans jamais lésiner sur sa détermination. Une motivation qui le stimule à vouloir toujours conquérir les meilleures places, Poupou devient très apprécié par ses spectateurs. D’ailleurs, ses concurrents l’estimaient également. Lui qui visait la lune n’atterrissait pourtant, que très souvent parmi les étoiles. D’où son image de l’éternel second.

Des médailles et des mérites tout au long de sa course

La vie de Raymond Poudilor fut brillante. Avec ses 189 victoires officielles, ses roues ont connu le Tour de France, le Tour d’Espagne, ainsi que les championnats du monde de cyclisme sur route. D’ailleurs, il compte parmi les raretés à se tenir une dizaine de fois sur le podium du Grand Tour. En outre, le légendaire cycliste a acquis certaines distinctions, dont : Chevalier de la Légion d’honneur en 1973, Champion des champions français de l’Équipe en 1974, et encore Officier de la Légion d’honneur en 2003. Autant d’honneurs qui semblent être étonnants quand on sait que « Poupou » a été paysan.

Un début modeste, une fin honorable

L’éternel second était le cinquième enfant de métayers. Durant son enfance, il testait les roues de ses frères, voire celles de sa mère. En réalité, Raymond Poudilor a toujours été entouré de coureurs. De ce fait, il s’entraînait dur pour surpasser ses aînés et ses camarades cyclistes. Bien que sa mère lui interdise ce jeu qu’elle jugeait extrême, il continuait tant bien que mal à perfectionner ses mouvements. Pour dompter les routes, il n’hésitait pas à aller loin et à oser plus. En mars 1954, sa passion est récompensée par son premier mérite en étant à la première ligne lors du grand prix de Quasimodo. 

Lorsque Raymond Poudilor a commencé à percer dans cet univers de renom, il ne laissait pas ses victoires entacher sur sa valeur rustique. Entre la modernité qu’il a réussi à obtenir, il n’a, cependant pas, délaissé l’archaïsme qui l’a épaulé durant ses rêves de jeunesse.

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